Influenza aviaire : risque élevé
Le niveau de risque Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est passé de « modéré » à « élevé » en France.
En effet, la multiplication de détection de cas chez les oiseaux migrateurs, notamment en France, mais aussi le passage de cette maladie du compartiment sauvage au compartiment élevage a motivé cette décision ministérielle. Ainsi 4 basses-cours de particuliers et six élevages professionnels ont été touchés à ce jour dans le pays.
Le secteur du Marais Poitevin est actuellement très exposé (cygnes touchés au Langon, deux basses-cours à Marans et Vix et un élevage professionnel à Rives d’Autise). Mais aucun territoire n’est à l’abri avec une surveillance accrue de la migration actuelle des grues cendrées du nord-est vers le sud-ouest.
Résultat : le ministère a décidé la mise à l’abri de toutes les volailles des petits détenteurs (moins de 50 oiseaux).
Quelles mesures prendre pour limiter les risques de propagation ?
Même si la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme, l’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux.
(cf : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, ANSES)
C’est pourquoi le ministère rend obligatoire, dans toutes les basses-cours des particuliers, les mesures de prévention suivantes :
- Confinement des volailles ou mise en place de filets de protection
- Surveillance quotidienne des animaux
- Placer les points d’alimentation et d’abreuvement à l’abri (a minima les couvrir)
- Aucune volaille (palmipèdes et gallinacés) ne doit entrer en contact direct avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel
- Limiter l’accès aux personnes indispensables à son entretien
- Ne jamais se rendre dans un autre élevage de volaille
- Protéger et entreposer les réserves d’aliments et la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination
- Nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé
- Ne jamais utiliser d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée) pour le nettoyage des installations.

La mortalité d’oiseaux sauvages
Une mortalité d’oiseaux sauvage peut être le signe d’une épidémie d’Influenza aviaire. Quelle conduite doit-on tenir si on trouve un oiseau sauvage mort ?
✅ Ne récupérez pas vous-même les cadavres d’oiseaux découverts, sauf si vous avez des gants à usage unique et des sacs étanches. Cela permettra au moins de mettre des cadavres frais à l’abri des animaux charognards.
✅ Signalez immédiatement signaler la situation. C’est le réseau SAGIR, réunissant l’Office Français de la Biodiversité (OFB), les Services départementaux l’Office Français de la Biodiversité) et les Fédérations nationale, régionales et départementales des chasseurs (FDC) qui assure la conduite opérationnelle de cette surveillance, en lien avec les autorités sanitaires (DD(CS)PP, DRAAF).
✅Signalez à l’OFB ou à la FDC tout oiseau trouvé mort des espèces suivantes : cygnes, canards, oies (anatidés), mouettes, goélands (laridés), poules d’eau, foulques, râles (rallidés).
Pour les autres espèces, il faut signaler uniquement les mortalités groupées (plusieurs oiseaux trouvés morts simultanément). A titre indicatif, on peut retenir le chiffre d’au moins 3 oiseaux dans le même secteur.
Service départemental de Vendée de l’Office français de la biodiversité (OFB)
Téléphone : 02 51 30 94 56 – Mèl : sd85@ofb.gouv.fr
Fédération départementale des chasseurs de la Vendée (FDC)
Téléphone : 02 51 47 80 90 – Mèl : fdc85@chasseurdefrance.com